Vit et travaille à Rennes, membre du Vivarium, Atelier artistique mutualisé.
Travaille en collaboration avec Manon Riet.

Thomas saurait nous perdre dans « l’habitat » et nous confronter aux vestiges du voisinage hétérogène, voire antinomique, entre une frontière et une limite. Sa recherche exploiterait des terrains nouveaux : sur une prairie de référence que Thomas érigerait en une forme mystérieuse. Entre attrait pour les légendes et culture du mythe, *********** s’appuierait malgré tout sur l’environnement quotidien, sur ce que l’on nomme «local» et qui partout, abrite tout un répertoire de geste vernaculaires. Quels qu’ils soient, ces comportements habités et incarnés mériteraient pour lui d’être transportés, importés, jusqu’aux endroits laissés vide par l’urbanité spirituelle. De là, peut-être, sa proposition apporterait ce que tout dépaysement produit : de l’adaptation. Quant aux êtres, ceux qui visitent, nous spectateurs, et touristes de notre curiosité, Thomas se ferait accueillant ; présentant rien de moins qu’une invitation à rester, épris que nous serions par le confort pourtant étrange d’un déjà-vu, un « chez nous » symbolique.

Alexandre Barré, 2018, Extrait du catalogue de l’exposition /misisipiz /